L'amalgame
des âmes
 
Les idées farfelues traversent
A grosses fréquences
Les fibres élastiques de ton vide terrestre.
 
Désir de mort,
Idées morbides inondent ta carcasse
Au même moment où la vie,
L'amour t'appellent à grands cris.
 
Aveugle, enfant aveugle,
Tu rumines sans arrêt
Tes nostalgies manquées.
 
L'hypocrisie de ton coeur
Brise tes élans d'amour.
 
Pauvre petite déesse déguisée
Qui se cogne perpétuellement
Contre ta vitre immaculée
D'espaces lointains.
 
Mon amour, où t'ai-je vue ?
Où t'ai-je rencontrée ?
 
Pourquoi je n'arrive pas à te joindre ?
 
Maintenant que je t'ai retrouvée.
 
Tu ne me reconnais pas ?

Notre pays était si loin
Il y a si longtemps
Et nous voilà à nouveau face à face,
Sans avoir notre lieu d'autrefois,
Mais qui nous a réunis
Et unis à nouveau ?
 
Ne penses-tu pas à notre enfant
De nos coeurs
Couronné depuis des millénaires ?
 
L'as-tu oublié ?
 
Ne veux-tu plus le voir ?
 
Les rides s'accentuent paisiblement et
Les vagues tantôt petites
Et tantôt grandes
Mais toujours présentes
De notre lien d'amour, persistent.
Mais quel étranger s'infiltre entre ?
 
Le trou noir
De nos perpétuelles angoisses
S'abattent sans préambule
Sur nos âmes.
 
Pauvres âmes Qui s'aiment sûrement !
 
Arriveront-ils à l'harmonie,
Au soleil, à la paix ?
 
Où est le chaînon manquant ?
 
Les navire se croisent parfois,
Le bois craque,
Et l'existence est amère.