- L'oeil secret
- de Deborah
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- La vague odeur de ton parfum
- Embaumé de tes fruits salés
- Laisse trace sur ce papier.
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- La tristesse devant cette grande glace,
- Ton regard parcourant ton visage,
- Cette beauté drainée
- Par des millénaires de souffrances.
- Le choc sur le parvis
- Quand comprendras-tu ?
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- N'espère que dans ton salut
- La brume va vers les âmes lugubres.
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- Toi, chante ta peine
- Ravale tes cernes de mélancolies
- Et vois comme tu es bien.
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- Bats tes ailes pourpres et dorées
- Scintillantes de pureté
- Va vers le ciel
- Embrasse la terre
- De jolis mimosas regorgent
- Derrière chaque pierre
- Va Va les chercher,
- Et éteint les bruits nauséabonds
- De tes souvenirs.
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- La tête basse
- Le menton retroussé
- Tu réfléchis pour adapter ta vie.
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- - "Silence Deborah,
- Tes voix sont sourdes
- Aux malentendus terrestres".
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- Baisses les freins de ta puissante vanité
- Et court,
- Parsemer tes petits fruits inconnus.
- Marre de l'idole fou,
- Du désarmé sans papier.
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- Jappent les chiens
- Hurle la mort
- Retrousse les manches, il est temps.
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- De toute façon le mortel ennui
- Est trop glacial, emportant les belles
- Miraculeusement
- Echappées des vestiges .
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- Le lourd fardeau de tes fautes
- Repose à jamais
- Sur le socle du souvenir.
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- Les pépins de chrysanthèmes
- Ressemblent tous à vos suicides
- Courez, détalez lapins,
- Bientôt poindra la fin.
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- C'est le temps où les herbes
- Doivent devenir folles,
- La décadence,
- Des images flamboyantes
- Balayées pluies du mortel ennui.
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- Je vous entend,
- Voix tristes et infécondes
- Remplir vos cruches de sang.
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